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Avatar de Furoneko

"Nous deviendrons l'ouragan" a quelque chose de très poétique ! Mais c'est vrai qu'on a tellement l'habitude de se projeter dans le futur, qu'on oublie que pour ça, il faut faire un pas à la fois.

Bon courage et des bonnes ondes pour l'écriture du premier jet ! 🌸

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Avatar de David Camus

Un titre, c’est tellement important. C’est un peu la phrase zéro du livre, celle qui pose le ton, l’atmosphère. Les éditeurs veulent s’arroger le choix du titre ; les auteurs devraient toujours garder la possibilité de le choisir. Dans le meilleur des cas, on le choisit « d’un commun accord ». Mais le dernier mot devrait toujours revenir à l’auteur. Pour mon premier roman, j’ai cédé à la pression de mon éditeur (Robert Laffont), qui trouvait mon titre trop compliqué (« Miles Christi ») et l’a changé pour un titre insipide, passe-partout : « Les Chevaliers du Royaume ». (Genre, si j’avais fait un western ils l’auraient appelé « les cowboys du far-west » et si j’avais fait un roman de SF ils l’auraient appelé « les astronautes de l’espace »). J’ai haï ce titre et je le hais toujours. J’ai réussi à négocier avec Pocket (merci à eux) un autre titre lors du passage en poche (« Le cœur de la croix »), mais je continue d’avoir honte des « chevaliers du royaume », alors que j’aime mon livre. Auteurs, autrices, ne faites pas comme moi : défendez votre titre jusqu’au bout ! Défendez votre œuvre ! L’éditeur, lui, passera rapidement à autre chose. Alors qu’un titre pourri vous suivra partout, comme un vieux chewing gum collé à votre semelle.

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