Cher Journal : Je n'accorde pas assez de temps à mon écriture 👀

#10 : Être la reine de la procrastination active n'est pas facile à assumer tous les jours

Hey ! 👋

Bienvenue dans l’édition #10 du Journal Raturé ! Vous êtes déjà 2608 personnes à me lire, merci beaucoup.

Belle lecture !

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18 novembre

Ahhhhh ne me tapez pas sur les doigts. Aucune newsletter n’est sortie la semaine dernière, car :

1. Je n’avais pas le temps

2. Ni rien à vous dire

3. Car je n’ai pas écrit.

Et en tant qu’autrice procrastinatrice de renom parfaitement sérieuse et appliquée, j’ai préféré me terrer dans un coin plutôt que d’assumer cette semaine d’écriture catastrophique.¹

Une discussion ce week-end avec ma chère Siècle Vaëlban (coucou si tu lis ces mots) m’a fait me rendre compte à quel point je n’accordais pas assez de temps chaque jour à mon écriture et ma créativité². Ah, et aussi, j’ai découvert que Victor Dixen arrivait à écrire même les jours de salons et de déplacements (de quoi me faire me remettre en question et déprimer).

Alors j’ai démarré cette semaine avec la fougue et l’énergie nécessaire pour avancer sur 🦋³. Finie la Margot procrastinatrice qui évite de se plonger dans son roman et remplit son emploi du temps à ras bord pour ne pas avoir à écrire ! Je me suis levée, déterminée, confiance et enfin prête à me reconnecter à mon écriture et…

J’ai passé quatre heures à essayer de concevoir une carte pour ma ville cyberpunk.

En vain.

(Et non, croyez-moi, vu le niveau de complexité de cette ville, la technique du riz est tout à fait inefficace).

La bonne nouvelle, c’est que j’ai à présent 67 quartiers nommés avec à chaque fois le concept auquel ils sont reliés.

Je ne sais pas si c’est une bonne nouvelle finalement.

Bilan du jour : 0 mot

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19 novembre

Le plus dur dans l’écriture, c’est de s’y mettre. Les premières minutes où l’on regarde sa page sans oser bouger sont les plus affreuses. On n’est même pas en train de réfléchir à ce que l’on va écrire. On attend. Quoi ? Que nos mains se mettent à bouger seules. Que notre tête se vide. Que nos yeux se floutent. Que quelqu’un écrive l’histoire à notre place.

Et comme ça n’arrive jamais, soit on finit par abandonner, soit on s’y met vraiment.

Aujourd’hui, je m’y suis mise vraiment.

Et pour le coup, mes plans de chapitres avaient presque un air de jet 0. C’est si agréable quand l’écriture donne l’impression d’être si simple !

Bilan du jour : 1426 mots

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20 novembre

Les trajets en voiture sont mes meilleurs moments pour réfléchir à mes intrigues, ce qui fait de moi une conductrice très dangereuse. Et puisque je commence à connaître la playlist de 🦋 par cœur, j’ai choisi de plutôt écouter celle de 🚀 : mon projet de saga space opera fantastique ado.

Grave erreur.

À présent, j’ai plein d’idées et très envie de l’écrire.

Mais je vous rappelle que j’ai fait une promesse : celle d’être une autrice sérieuse et raisonnable la plupart du temps. Alors au moment de me mettre devant mon ordinateur, je me suis forcée à travailler sur 🦋. J’ai peu écrit, mais je suis contente de ce que j’ai fait !

Pour vous résumer rapidement les quatre derniers chapitres de T (un de mes narrateurs) que j’ai planifié hier et aujourd’hui, on est passé d’un braquage à une alliance un peu improbable en passant par une soirée pyjama et un goûter d’anniversaire.

Je vous assure, ça va être très bien ahah.

Bilan du jour : 458 mots

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21 novembre

Après 28 chapitres entièrement consacrés à notre narrateur T, j’ai enfin fini et je peux m’attaquer aux autres points de vue de 🦋 ! Enfin, il y aura certainement encore de nouveaux chapitres de T, mais j’ai besoin d’avoir travaillé d’abord ceux des autres pour pouvoir bien le faire.

Je vous avoue que c’était très satisfaisant de terminer la boucle de T et, d’un seul coup, de reprendre du début pour M. Le défi de narration que je m’impose avec 🦋 est à la fois faisable et challengeant, donc ça me motive beaucoup !

Bon, clairement, je n’aurais pas fini la planification de mon chapitrage avant la fin du mois, mais c’est toujours beau de rêver !

Bilan du jour : 917 mots

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22 novembre

Aujourd’hui, j’ai donné cours toute la journée à des licences 1 en communication pour leur parler d’un projet qu’ils vont réaliser au second semestre : animer une newsletter sur le sujet de leur choix.

Bien évidemment, j’en ai profité pour faire de la propagande présenter mes romans. Puisque je suis une prof qui s’achète facilement totalement impartiale, j’ai promis à chaque classe de mettre des points supplémentaires à ceux qui complimenteraient les couvertures.

Cinq classes ont aussitôt obtempéré sous la contrainte avec la plus grande honnêteté.

La sixième a gardé le silence, terrifiée.

Je suis profondément vexée.

Un groupe m’a dit qu’il allait axer leur newsletter sur le true crime, notamment parce qu’ils pensaient que ça allait me plaire, car, je cite : “ça se voit”.

Je ne sais pas si je dois le prendre bien non plus.

Bilan du jour : 0 mot.

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Tu as envie de me soutenir dans la création de mes romans (garantie found family et traumas) ? Ne buvant pas de café, mon inspiration carbure au matcha. J’en bois une fois par jour, deux quand j’écris un chapitre particulièrement traumatisant.

Donc, si tu veux financer tes futures larmes et mon addiction au matcha, j’en serais plus que reconnaissante. Mes personnages, eux, ne te remercieront pas par contre.

1. Pour ma défense, la semaine dernière sortait le troisième tome d’Absolu. J’ai donc fait une dédicace en librairie et un salon de 3 jours.

2. Quoi, j’ai seulement un podcast, un académie, des coachings et des cours en licence à gérer en plus de l’écriture. En plus des déplacements en dédicaces et en salon bien sûr. Et des temps de jeux de Mushu, mon plaid/chat. Tranquille, non ?

3. 🦋 est un roman cyberpunk YA en cours d’écriture qui parle de vengeance, de justice et d’amitié féminine, avec un peu de romance.